Nous ne céderons pas à l'écofolie
Les esprits s’échauffent, à l’approche du sommet de Copenhague, où les grands de ce monde se concerteront pour, prétendent-ils, enrayer le réchauffement climatique. En effet, fin de semaine dernière, une dizaine de Jeunes Populaires ont barboté en combinaison de plongée dans la Seine pour dénoncer le réchauffement climatique. Selon eux, ce changement de température de la planète rendrait le fleuve parisien agréable à la baignade dans 50 ans, tant l’eau se serait réchauffée. L’écologisme aux prophéties apocalyptiques excite les esprits et l’emporte sur les approches scientifiques qui ne vont pas dans le sens des Nicolas Hulot et autres Al Gore.
Le nouveau dogme du réchauffement climatique causé par l’activité humaine agit comme un totalitarisme : si on en doute, ou le questionne, nous risquons d’être relégués au rang de « négationnistes ». Mais comment ne pas prendre en compte la révélation de courriels du directeur du Centre de Recherches sur le Climat, dans lesquels il explique à des collègues avoir effectué « une manip » sur des données scientifiques pour « dissimuler le déclin » récent des températures dans le monde ? Comment aussi ne pas considérer les travaux de Vincent Courtillot, professeur de géophysique à l'université de Paris-Diderot, ou encore les prises de position sans équivoque d’un Claude Allègre ? On pourrait citer bien d’autres exemples, peu relayés par les médias, comme, en leur temps, les dissidents de l’Union Soviétique.
Les Jeunes Pour la France s’inquiètent de la censure scientifique qui règne autours du sujet. Nous appartenons à un mouvement politique qui a toujours proposé des alternatives au tout pétrole, ainsi que des mesures claires pour préserver la biodiversité, notre environnement et notre patrimoine, mais nous refusons de participer à l’euphorie écolo qui secoue la classe politique et revêt peu à peu les habits du politiquement correct. Gardons-nous, en effet, que cette nouvelle idéologie ne devienne pas à son tour mortifère. Le récent pseudo-rapport des Nations Unies qui établit un lien supposé entre la population et le réchauffement a de quoi… refroidir !
Nous combattons l’écologisme moralisateur et totalitaire qui sévit en ce moment même, et préférons réhabiliter une défense saine de l’environnement, qui n’oppose pas l’Homme et la nature, mais les inscrit dans une véritable harmonie.
NB : nous venons d'apprendre que les services météorologiques de Nouvelle Zélande ont révélé que l’augmentation des températures du XXe siècle aurait été de 0,06°C au lieu de 0,9°C.