Les 35 heures ont 10 ans.

Il y a 10 ans, le parlement socialiste adoptait les 35 heures. Depuis 2002, tous les gouvernements qui ont essayé de corriger cette abomination n’y sont pas arrivés, tant les pressions syndicales veillaient à ce qui est désormais considéré comme un acquis social. Même Lionel Jospin a fini par reconnaitre que les 35 heures étaient une « erreur économique ».

Contrairement à ce que martèlent les socialistes, les 35 heures n’ont pas créé d’emplois. Un institut de recherche, COE-Rexecode,  premier institut français d'études économiques, indépendant des pouvoirs publics, affirme que les 350 000 emplois créés entre 1997 et 2002 ne l’ont été que grâce à la croissance, et non pas grâce à la réduction du temps de travail.

Ce même institut estime que les 35 heures sont responsables de la perte de compétitivité des entreprises françaises, puisqu’elles ont fait perdre 3 points de part de marché de la France dans la zone euro depuis 1999.Ajoutons à cela les 15 milliards d’euros par an depuis 2002 qu’elles ont coûté aux finances publiques, qui ont dû alléger les charges pour compenser l’augmentation de 11% du coût horaire du travail.

L’impact nocif des 35 heures ne s’est pas limité au monde du travail, il a également modifié la perception que l’on se fait du travail. Le fait de le limiter de manière légale a fait passer le travail d’une valeur à une contrainte, d’un moyen de se construire à une oppression.

A l’occasion de ce triste anniversaire, le Mouvement Pour la France rappelle sa position sur la loi Aubry sur les 35 heures : nous sommes pour sa suppression, sans concession. Face au diktat réglementaire, nous préférons plus de liberté, notamment celle de pouvoir travailler à la carte.